sur les murailles

Les militaires avaient escortés la femme dans les rues désertes de la ville, jusqu'à la porte du château… Ici commençait un spectacle inquiétant, symbole d’une dictature militaire sans précédant, quartes Tanks Leclerc était disposé face à chaque avenue menant aux portes du château et sur les chenilles immobile de chacun des tanks, des hommes étaient posté, immobile derrière leurs Saco M-60, sans parler des hommes d’infanterie autour de ces monstres blindés, équipés de leurs AK-47, arme certes primitive, mais toujours aussi efficace face à une foule… Après avoir passé ces quelques centaines d’homme, le spectacle est à la préparation, à l’amélioration du matériel, à l’organisation, des milliers de soldats échange leurs vieux pistolet troublons du moyen-âge pour une Kalachnikov neuve et d’un Beretta 92.
Ils étaient des milliers, pour ne pas dire une dizaine de milliers… Plusieurs Tank Tigre était visible, mais les blindés semblait rare, l’escorte de la femme lui firent monter les escaliers antique d’une muraille de roc au sommet, les soldats était en tissu, un uniforme grisâtre, aux galons jaune, ils protégeaient un homme, en uniforme deux pièces bleu foncés, un Desert Eagl sous la main, elle-même posé sur le rebord de la muraille, tous semblait le craindre plus que l’apprécier, mais les autres généraux semblaient l’admirer, tel un Dieu vivant, un Diable sur Terre… Il observait encore la ville, comme si elle n’avait aucune importance à ses yeux, un tas de débris habité par des débris… Quand la femme fut présentée devant l’escorte de Thomas, celui-ci ne prit pas la peine de la regarder, son regard glacial se contenta d’observer son arme pendant qu’il caressait avec amour, il le prit en main, et fit chanter la chambre, engageant une balle dans le canon.
Il ce décida enfin à observer la femme, le visage légèrement relevé, la regardant de toute son orgueilleux… C’était bien elle, une Dragonnier.

" Bonjour à vous dame Naël, je suis Thomas Seïnguir, autoproclamé Chancelier de l’Humanité, enchanté de faire votre connaissance… "

Je me contentais de le regarder calmement, un léger sourire avenant dessiné sur mes lèvres.
Avec le peu que j'avais vu de sa puissance militaire, cela ne me prévoyais vraiment rien de très joyeux...Il avait réussi à s'attirer le respect des supérieurs militaire. Respect ? Pour certain je dirais plutôt crainte...

Je ne savais pas encore tout à fait ce qu'il me voulais; mais je désirais en savoir plus sur cette personne. D'un coté je commençais à le haïr pour ce regard emplit d'orgueuille, pour tout ces civisl qu'il avait fait tuer ou enfermer mais d'un autre...je ne pouvais m'empêcher de ressentir une sorte de respect pour cette homme...Il avait tout de même réussir à faire un coup d'état, avoir toute la puissance militaire dans le creux de sa main et tout cela...à lui tout seul...

Ce n'était même plus de la crainte ni de la terreur que je ressentais pour lui, c'était bien au delà de tout ça...Tout mon corps eu un frissons glacé imperspectible. Je venais de me rendre compte que j'étais en face le l'homme, surement le plus puissant de la planète.

Toute ces pensées m'avaient traversé l'esprits qu'un bref instant, mais l'impacte de tout cela ne fis qu'agrandire mon sourire.
Je devais rester calme, distante mais pas trop, pour ne pas lui laisser croire mon hostilité envers lui.

" Tout le plaisir est pour moi Chancelier Seïnguir. Que me vaux cette entrevue avec vous ? "

Thomas passa une main dans ses cheveux, observa encore un moment la femme avant de se retourner vers l’un des officiers, celui-ci tenait un plateau un était disposé un verre et une carafe de vins, un sergent saisit la carafe, et remplit le verre que Thomas saisit de la pointe des doigts, un sourire dominateur aux lèvres, puis il refit face à la femme. Il la toisa de haut en bas, belle femme, ne semblait pas si dangereuse que sa, mais on disait partout que les Dragonniers avaient des pouvoirs… Thomas lui, ne pouvait en douter, car il était lui aussi destiné à les rejoindre, ou du moins le devait il jadis.
Thomas descendit les quelques marches supérieur de la muraille pour se retrouver face à cette femme, elle était quasiment aussi petite que lui, pour ne pas dire que leurs nez n’avait d’écarte que quartes pauvres centimètres. Thomas ne put s’empêcher d’en sourire, ils faisaient la même taille, mais il se savait bien plus grand, il était le plus fort !

" Je vous assure que le plaisir est pour moi, dragonnier… Soyez assurez que cette rencontre est à mon avantage, et que vous êtes purement éphémère temps que nous ne sommes convenue de rien… Alors, que pensez-vous de mon coup d’état Naël ? "

Il vida son verre de vins, sous le regard de la femme, il ignorait si elle buvait, mais il ne partage jamais, surtout pas le vins de la victoire… Il abaissa son verre, et la fixa, comme pour faire comprendre qu’il était supérieur, qu’il était le maître et elle, elle ne dépendait que de sa langue, le moindre mot de Thomas décidait de sa vie ou de sa mort, le regard méprisant d’une situation déplaisant pour l’invité…

Encore ce regard supérieur... Quand il me toisa, je le sentis très kégèrement "véxé" du fait que j'étais casiement de la même taille que lui.
c'est bien ce que je pensais... Si un détaille, même minime, le dérange, il ferais en sorte de le ou la faire disparaitre rapidement...

Je le regardais savourer son verre de vin rouge qu'il tenais délicatement du bout des doigts. J'hésitais à le regarder dans les yeux moi aussi. Il pourrait prendre cela comme une attaque directe, mais baisser le regard serais une preuve de soumission et de faiblesse.
Suite à sa question, je me redressa légèrement et regarda tout autour de moi.

Toujours avec mon léger sourire, je ne pouvais m'empêcher de penser que si je disais un seul mot de travers, ce serais fini...
je finis par répondre en le regardant dans les yeux tout en faisant attention de les baisser quelques fois :

" Je dois avouer que vous avez une partie de mon respect pour votre coup d'état. Tout cela en quelques heures seulement, voila quelques chose de très honorable. ( je fis une courte pause ) Je ne peux cacher par contre, cette violance est bien trop présente en ces lieux. Nous avons déjà les Xanoiles contre nous, si il n'y a plus de peuple, c'est vers l'autodestruction que nous allons tous..."

J'étais resté droite, les bras ballant à mes cotés, regardant le Chancelier juste en dessous des yeux.
J'espèrais ne pas être allez trop loins...Mais je ne voulais pas qu'il pense de moi que j'étais une faible, imcapable d'assumer ses pensers devant lui, lui qui avait le pouvoir de vie et de mort non seulement sur moi, mais sur toute la planete...

Thomas ne put s’empêcher d’éclater de rire un rire moqueur sur un sourire méprisant, et un regard dément, il s’affaissa légèrement contre le rebord de la muraille, un lieutenant lui tendit une cigarette, il la saisit du bout des lèvres, et un général des unités blindés fit craquer la pierre d’un briquet présenté devant le visage de Thomas, celui-ci alluma sans peine sa cigarette, il se redressa, toujours son petit sourire moqueur sur son visage emplit d’une orgueil immérité… Se visage de petit duc était des plus insupportable, mais sa position était suffisamment douillette pour qui s’y aplatisse, ainsi donc, il ne put s’empêcher de souffler sa fumée au dessus du visage de Naël, pas bien haut, mais plus haut que son visage.

" Vous voyez cette fumée, c’est mon statu social comparé au votre, pourquoi irais-je massacré toute population au risque de n’avoir plus personne à contrôler ? Vous n’êtes pas faite pour contrôler des masses, vous ne savez pas, c’est normal après tout, vous êtes une femme…
Sachez que dans cette ville habite la quasi-totalité des survivants de l’humanité, et il en vient encore… Croyez vous que des morts tuez par balle dans les rues changent leurs quotidiens ? La seule chose qui change, c’est que les tires viennent des militaires. Des militaires qui en ont par-dessus la tête de se faire tirer dessus dans les rues alors qu’ils doivent mourir contre des Xanoiles, et que nous, nous tuons pour l’ordre ! Voyez-vous une agression dans les rues ? Bientôt, tout marchera comme je le dirais, les gens du bas sont trop stupides pour comprendre apparemment, alors j’impose ma volonté ! Et ma volonté est absolue !! "

Interieurement, j'étais profondément choqué d'entendre de tel propos dit avec autant de facilité et d'orgueille. Et tout ces militaires qui accomplissaient aveuglément chacun de ses caprices...

Mon sourire dut s'affaisser un très court instant juste le temps que le Chancelier prenne une autre bouffer de sa cigarette.
il souffla une fois de plus juste au dessus de ma tête mais cette fois, je releva la tête et au même instant, je pris une profonde inspiration par la bouche, inspirant par la même occasion une grande partie de la fumé de cigarette. Je garda quelque instant la fumé en moi et me contenta de sourire de nouveau au Chancelier. Je baissa les yeux et recracha doucement la fumée à mes pieds.

" C'est une manière comme une auter de voir les choses, Chancelier Seïnguir. Mais je suis persuader que vous savez parfaitement que le danger n'est pas seulement à l'intérieur de ces murs, il est surtout à l'extérieur, et à l'extérieur...il n'y a nul par où se cacher...Seul votre puissance militaire pourrais déstabiliser grandement notre ennemis commun. Vous avez sut parfaitement mettre en place votre magnifique coup d'état, une contre attaque contre les Xanoiles devrait être un jeux d'enfant pour vous..."

En disant tout cela je faisait toujorus attention de ne pas le regarder trop souvent dans les yeux, la plupart du temps je le regardais au niveau du menton, mon corps toujours droit, ma voix posé...

Thomas ne sut comment interpréter l’expiration de Naël, puis il fini par agir comme tout mégalomane aguerrie, il s’offensa ! Il tira une grande quantité de fumé sur sa cigarette, et la craché au visage de Naël, cette maudite femme l’insupportait… Il fit geste à ces gardes du corps de faire mure derrière lui, et d’abaisser leurs armes, les pointant dans la direction respectif de Thomas et Naël… Il s’avança encore plus prêt de Naël, une sensation de mal être l’habita, ces snipers visait la scène, tous avaient comprit, cette provocation ne resterait pas impuni… Thomas inspirait encore, recrachant la fumé sans viser plus que le vide, tournant à présent autour de Naël, son arme à la main…
Il s’immobilisa finalement face à Naël, le regard glacial du dément contrarié, d’un fou à qui on interdit de faire quelque chose, autrement dit, un regard de simple psychopathe qui à surement participé au respect des officiers pour sa personne… Thomas leva lentement son arme, et la déposa délicatement contre le visage de Naël, lui souriant avec mépris, il fit glisser l’arme derrière la tête de Naël, se rapprochant de son visage, pour s’immobilisé au contacte de son nez.

" Ecoute moi bien, putain, je ne suis pas ton ami, le danger, c’est les gens comme toi… "

Il rapprocha encore ces lèvres, le doigt maintenant sur la gâchette, pressant le canon de l’arme contre le crâne de Naël, mais il ne l’embrassa pas, il effleura ses lèvres, et s’écarta, un sourire malin aux lèvres, et un regard obscène… Restant néanmoins à proximité, il fit glisser l’arme le long du coup de Naël, la fit passer sur sa poitrine, parcourir son ventre pour se blottir contre son entre-jambes…

" J’aimerais t’éclater ma belle, mais j’ai mes contactes parmi les tiens, et des contacts dont tu dois ignorer la puissance… Tu n’es qu’une putain à grande gueule, et si je ne tire pas dans ta chatte à l’instant, c’est simplement parce que c’est un avertissement… Nous avons les moyens, mais les Xanoiles restent cent fois supérieur à cette armée… Mes projets sont premièrement défensif, évitons d’attirer l’attention voila tout… "

Il s’éloigna de Naël, la pointant de son arme, toujours son sourire malin au visage, mais son regard était redevenue froid, plein d’orgueil comme lassé de se petit jeu. Il s’assied sur le rebord de la muraille, prit une autre cigarette, se fit remplir son verre, le déposa sur un créneau de la muraille, et scruta Naël…

Je resta choqué pendant plusieurs secondes. C'était vraiment pas passer loins. J'avais voulu savoir jusqu'où était ces limites et je les avaient frôller de trop près. Je sentais encore l'acier froid de son revolver glisser le long de mon corps, son regard obcène et fou à la fois.
Mais dés qu'il fut de nouveau assis, il étati redevenu pour ainsi dire "normal " de nouveau calme avec ce maudis air autain et orguielleux.

J'étais vraiment passer à deux doigts de chose bien plus horrible que de simple insulte et geste " obcène", j'en étais concience et je me promis de ne plus jamais aller aussi loins avec ce Thomas.
Mon corps était rester droit et stoïque tout ce temps mais cette fois mon visage trahissait la frayeur que je venais d'avoir. Mes yeux étaent écarquillé et mon sourire avait disparu, j'avais essayer de me reprendre mais je ne réussis qu'a plisser légèrement les yeux pour y faire disparaître toute peur.
Après une bref inspiration je dis d'une voix très légèrement chevrotante :

" Je m'en souviendrais...."

Je n'avais rien trouver d'autre à dire. Mais je ne voulais lui monter que je n'avais pas été totalement déstabiliser par son discourt...Moi aussi j'avais un rang à défendre, celui de dragonnière.

Thomas vida son verre d’une traite, et après un petit ricanement, fit signe à Naël se s’approcher. Sans prendre la peine de voir si celle-ci avait bougé, il remplit lui-même son verre, et l’assécha, puis en remplit un autre et le tendit vers la dame, un sourire amusé, l’expression moins orgueilleuse, mais toujours méprisante. Ces yeux était froid quand son sourire était presque chaleureux, les apparences font comprendre que le geste est pensé, et donc, faute d’être aimable, polit.

" Prenez et buvez ! Je ne vous est pas faite venir pour vous tuer, certes, cela m’amuserais, mais je n’est plus le temps de jouer, j’ai quelques propositions à vous faire, et sachez que ce que je dis, je le fait, et que vous n'avez plus la force de refuser mon marcher, alors intéresse ? "

Thomas ne put retenir un sourire fier, il était honnête sur ces dires, s’il dit quelque chose, il le fait, et souvent, encore plus poussé que ces paroles… mais le sourire moqueur des conditions de leurs marchés l'amusait tout particulièrement.

Je pris du bout des doigts le verre qu'il me tentais en prenant grand soins de ne pas avoir de contact avec lui. Je pris une gorger que je pris le temps de savourer. Le vin rouge était exellent, non seulement d'être mégalomane ce type avait des goûts de luxe.

Je ne savais pas comment réagir face à se regard glaciale et se sourire chaleureux. Je me contenta de garder un visage le plus inexprésif possible et me concentra sur le gout délicat du vin. Je fini tout de même par dire doucement :

" Je suis prête à vous écouter, Chancelier Seïnguir "

Je savais parfaitement qu'il jubilais de la situation dans laquel j'étais et moi je n'avais plus qu'une envie, c'était d'être le plus loins possible d'ici...

Thomas observait encore la ville d’un œil méprisant quand la réaction de Naël vint jusqu’à ces tympans. Il se redressa, le regard toujours dirigé vers la ville, tira une bouffé de fumé sur sa cigarette, et la laissa tomber le long de la muraille, se regard se perdit au milieu des maisons, douce et tragique ville, une répétition de maisons au toit noir de cendre, de pollution, et de la chaleur des bombes… Il aimait sa race, était un monstre, il le savait, mais qui n’est pas un monstre en temps de guerre, qui ne devait pas tuer, ou accomplir des atrocités, les faibles, les démunis oui… Thomas ne laisserait pas les Xanoiles gagner si facilement… Ils gagneront, il en était conscient, mais les progrès technologique humain depuis son arrivé devrait suffire à leurs rendent la tache extrêmement dur, et pourtant il n’était pas homme à vendre la peau d’un ours qu’il n’avait toujours pas vue au complet… Il avait peur, comme tous ici, mais faisait de cette peur et de cette frustration une rage et une obstination tel, que sans jamais être allé dans une école d’officier, en sortant tout droit des rangs d’infanteries, il avait pu devenir général, et le plus respecté de l’armée, craint du Roi lui-même, et maintenant, le maître de sa propre race!
Thomas fermait les yeux, les mains posé sur le créneau, les doigts écartés, il était bien aujourd’hui, il prévoyait lui-même la façon dont les choses devraient se passer, même si elles étaient très négatives… Il avait pouvoir de vie et de morte sur tous les humains de la ville, et de ces alentours, il savait ce qu’il voulait, il savait ce qu’il aurait…
Thomas se tourna vers Naël, un visage sérieux, hautain certes, mais son expression ne semblait destinée à personne, et son regard, à son habitude glacial, était d’avantage menaçant pour un éventuel ennemi, que pour une personne précise. Il fit signe à Naël se s’approcher du bord de la muraille, et s’y accouda lui-même. Il attendit qu’elle vienne à lui pour parler, d’un thon calme, reposé, mais tranchant.

" Ne me prenez pas pour sot madame, je ne le suis aucunement, un peu délirant certes, mais je suis réaliste. Observer notre belle race, avant que je n’arrive, l’anarchie menaçait, avez-vous déjà vue la réaction d’une personne terrorisé avec une arme dans les mains ?
J’avoue que mes méthodes sont tyranniques, mais j’évite au dernier bastion stable de l’humanité de sombrer dans un chaos certains… Une dictature militaire était nécessaire, le Roi, se ramassis de graisse n’ordonnait plus rien depuis des mois, toutes les actions militaires était décidé par nous, l’Etat-major…
Aujourd’hui et depuis quelques heures, cette larve méprisable est morte, je vais reprendre l’humanité en mains, même si des milliers des morts sont nécessaire, vous me trouver trop brutal, mais se n’est que le commencement… "

Thomas se retourna, et s’assied sur le rebord, les yeux rivé sur le ciel surplombant les tours du château, un regard fixe, mais parcourue d’une brève nostalgie, comme si l’esprit n’imaginait sa vie qu’au milieu des tires… Une expression soucieuse, sur un regard triste, Thomas savait très bien que même sans lui, les morts seraient innombrables, il avait eu rapport, les Xanoiles passaient à la vitesse supérieurs, déjà deux petites villes étaient tombé à la vitesse de l’éclaire, il ne restait plus qu’environ trois autres villes avait celle-ci… En espérant qu’ils soient lents, qu’ils prennent leurs temps sur le peuple des autres villes… Thomas se tourna ensuite vers le sud de la ville, juste à sa droite, et présentât la porte sud à Naël, où une colonne continue de survivant se dirigeaient vers la ville.

" Voyez, nous sommes déjà plus de quatre-vingt millions dans Nelya et ces villages environnent, et il en arrive encore des millions… Si nous ne prenons pas très rapidement les mesures nécessaires, cette ville sera un enfer… Observer toutes ces maisons poubelles au pied de la muraille… Penser vous vraiment que plus d’un milliard d’humains puisse cohabitées dans un tel endroit ? Sans suffisamment de police ou de militaire ?
Bientôt, Nelya sera une grande ville, ou nid caché aux yeux de tous, et les militaires veilleront à son bon fonctionnement, mais pour que tous cela soit fait au plus vite afin d’assurer la survie de la race, et la vie de tous ces gens, j’ai besoin de votre aide, pour des taches ingrates certes, mais que ne ferions nous pas pour sauver un peuple ? "

Je resta muet quelques instant suite à ces paroles, prenant en compte chacun des mot prononcé. Je savais pertinament que ces paroles étaient loins d'être des mots balancer en l'air.
Alors, finalement, le Chancelier Seïnguir était tout de même humain sur certain point...
Il n'avais pas tord sur certain point je l'avouais...A ce train là, la cité aurait vite chuter et serais devenu qu'un truste endrois où s'entreturais les gens pour un simple morceau de pain ou un peu d'argent...
Mais tout ces morts civils, tout de même...Il aurais put déjà prendre des mesures, déclarer ces potentiels exigence avant de les appliquer, et si il y avait eu encore des rebelles, les enfermers dans les prisons du chateau ; mais surement pas les tuer sans avoir vraiment expliquer le pourquoi du comment !

Et le Roi ! Alors il est mort...Sur ce sujet là il n'avais pas tord non plus, c'est triste à dire... Le roi ne prenait plus d'initiative depuis longtemps, ne réagissant même plus au rapport sur le nombre incomenssurable de victime civil et militaire...
Je me surpris même à ne pas être trop attrister de la nouvelle. D'un coté, je ne l'avais vu que très peu de fois et qu'un court instant sans plus...
Depuis le debut de la guerre, le Roi s'était rapidement affaibli, comme écraser par les soucis et la misère de la guerre...
Certe maintenant nous avions quelqu'un de "solide" au commande de l'armée et même de l'Humanité, mais pour moi, ces techniques étaient toujours trop draconienne...Jamais rien ne me fera changer d'avis là dessus !

Je me doutais aussi que beaucoup de gens allaient encore venir se réfugiers dans Nelya, mais que si la ville n'évoluait pas rapidement, cela ne ferait qu'entrener sa propre destruction...
Et soudain, j'entendis de la bouche du Chancelier, l'homme surement le plus puissant de la planète, demander mon aide pour l'aider à sauver nos gens. " mais que ne ferions nous pas pour sauver un peuple ? "
Il n'avais pas tord. Ma mission principale était de bouter hors de nos terre les Xanoiles, mais protèger le peuple était tout aussi important ! Tache ingrate ou non ! Lors de combat, j'étais plus le boulet du groupe, là je peux me rendre vraiment utile, en protègeant de tout mes forces le civils !

J'étais redevenu calme mais en gardant toujours une sorte de distance entre lui et moi je finis par demander après avoir bu une petite gorgé de vin :

" Quel sorte de "tâche ingrate" pensez vous ? Qu'avez vous déjà en tête ? "

Thomas se baissa, pliant les genoux pour arriver au niveau du sol, frotta la surface de pierre avec un sourire malin, son idée n’était pas exceptionnel, mais assurais un résultat plus fructueux que de rester en surface, il saisit une poigné de terre protée par les bottes des soldats jusqu’en haut de la muraille, se redressa, et frotta lentement ces doigts contre la paume de sa main, laissant ainsi tomber une fine poussière de terre, les humains avait été créer pour poigné de poussière, il retournerait au plus prêt de leurs élément mère… Son sourire ne le quitta pas quand il alla discuter avec un sous-officier, celui-ci descendit les marches de la muraille plus vite que le vent, risquant à plusieurs reprise de se tuer, mais plaire au Chancelier semblait enchanter chaque militaire en présence…
Thomas refit face à Naël, un sourire radieux aux lèvres.

" La Terre est notre mère, nous l’avons fait souffrir pour vivre, nous la feront encore un peu souffrir pour survivre… Un forage, le plus profond possible, une cité, immense, et entièrement souterraine ! "

Des bottes claquaient en bas de la muraille, Thomas observa vaguement, fit un sourire à Naël, lui fit signe d’avancer vers le bord intérieur de la muraille, et d’un geste élancé de la main, lui présentât ses troupes d’actions minières. Des milliers d’hommes se tenaient la, immobile, uniquement vêtu d’un pantalon vert kaki, et d’un paire de rangers, chaussure régulière des militaires il y avait de cela presque 500ans, tous extrêmement bien entretenue, le crâne rasé, mais portant un masque à gaze typé année 20010, simple masque à deux échappatoire, sanglé et scratché à l’arrière. Tous portaient différent utile au creux de l’épaule, des pelles, des pioches ou encore de petite foreuse d’un bon mètre cinquante. A l’œil, Thomas en comptait plus de dix-mille, mais il savait qu’ils étaient plus de trente-mille, une unité militaire kamikaze reconvertie en foreur, unique but, creusé ! Thomas se tourna vers Naël, lui fit un sourire, prit une cigarette, et exigea un verre de vins pour la femme, ce même verre lui fit tendu quelques secondes après l’ordre dicté.

" Qu’en dite vous, vous joignez vous à nos pelles ? Avez-vous le courage de vous salir les mains pour sauver des millions de vie ? "

Je resta quelques instants bouche bée devant tout ce monde qui n'avais qu'une seule et unique mission : creuser !
Son idée était donc ça....creuser pour y cacher une cité souterraine !
Seul un fou aurait eu une tel idée ! Un fou...? Ou un géni ? Je me posais sérieusement la question...

Mais il faurdrais des années et des années pour creer cette cité souterraine ! peut être même des générations !
Oui mais...si on ne fait rien...Nous sommes alors tous vouer à rester terrer dans cette cité qui se fera bien un jour au l'autre attaquer par les Xanoiles, et cette attaque ne sera surement pas une "petite" attaque...

Pas d'endrois où se replier...pas de meilleur moyen de protection...les solutions restaient rare...

Creuser ? C'était vraiment un projet de fou ! Mais avions nous vraiment le choix...
J'avais peut être enfin un moyen de me rendre réellement utile dans cette guerre, même si c'était une tache ingrate, j'allais enfin être utile et mener à bien la mission que Shrar m'a confier !

Et puis, avec mon don, je ferais en sorte que les travaux ne s'eternise pas ! Je ferais en sorte que les gens soits en sécurité ! Et ça, même si je dois en crever !

Cette fois, je regarda le Chancelier dans les yeux. J'étais déterminée et mon regard le montrait clairement.
Je déclara simplement :

" Dites-moi ce que je dois faire "

Thomas souriait, tout marchait comme prévue, et le dernier détaille ne devrait d’ailleurs plus tarder… Se détaille pratique comme dérangeant, mais plus ennuyeux qu’autre chose, les travaux allaient aller bon train grâce au dernier détaille, il allait ouvrir le toit, permettre aux avions de commencer sérieusement les travaux. Thomas prit l’épaule de Naël dans le creux de sa main, la pressa légèrement, relâcha l’épaule, s’inclina légèrement avant de frapper son tors du poing droit, son regard était glacial, comme toujours, mais laissait paraître les désires de vivre d’un homme apeuré, terrorisé…
Il restât un moment immobile, puis rapidement, plaça son pied droit entre les jambes de Naël, sans relever le genou, balança son tors en avant, saisit Naël, le bras droit autour de la taille, le gauche autour des épaules, et il la serra contre lui, tremblant, à l’instant présent, Naël pouvait facilement deviner l’âge du Chancelier, cette enfant n’était même pas majeur, un enfant en uniforme était la preuve même que l’humain est de naissance une chose violente… Thomas Seïnguir, Chancelier de l’Humanité avait dix-sept ans, pas un an de plus… Ainsi pressé dans le creux de l’épaule de Naël, une goutte descendit de se frêle visage de bambin, elle dégoulinait lentement, comme si cette petite larme était chargé de tous son chagrin, comme si toute sa tristesse y était compacté, toutes ces questions, toutes l’enfance qu’il n’ut jamais, née pour être un monstre, aujourd’hui accomplit, la nécessité d’une vie restera toujours le poison qui le tuera un jour…
Thomas relâcha lentement la pression qu’il exercer sur les flancs de Naël, s’en écarta rapidement, prit une cigarette et l’alluma. Après quelques instant à s’intoxiquer, il releva les yeux, et les planta dans ceux de Naël, l’enfant avait disparue. Il fit signe à son escorte, ceux-ci s’alignaient derrière lui, quelques signaux venait de s’interrompre, le bonus était arrivé…
Thomas s’inclina une fois de plus, et commença à descendre la muraille, et à marcher vers le château. Un homme de l’unité de creuseur s’avança, ne dit mot, simple geste pour indiquer à Naël de le suivre, au loin, les hommes s’éloignaient du centre de la forteresse, des ordres étaient braillés au passage de Thomas, les Tanks étaient déplacés, tout matériel trop couteux était évacué, et les hommes se rapprochaient de la muraille extérieur.

Alors que je suivais le militaire masqué, tout mes sentiments se confontraient à l'intérieur de moi. Quel était cet enlacement ? Cette larme ? et surtout, qui était cette enfant qui était dans mes bras il y a quelque instant encore ?! Pendant cette bref étreinte, je n'avais pas bouger d'un centimètre. Cela avait été tellement inatendu ! Je n'avais pas répondu à son étreinte, je n'aurais jamais penser qu'il puisse faire une chose pareille...
Non... ça ne pouvait pas êter le même homme. Ce n'était pas ce même Thomas Seïnguir qui avait failli me tirer dessus en m'injuriant, ce n'était pas lui qui avait réussis à faire un coup d'état en quelque heures seulement, ce n'était pas lui qui faisait tuer et enfermer nombre de civil...
Ce ne pouvait pas être la même personne !

Et pourtant...Si, c'était bien une seul et même personne...Mais c'est quoi ce sentiment ? de la compation pour l'enfant ? et celui là ? de la colère froide ? Pour l'adulte ?

Pour l'instant, je me contente de suivre ces instructions mais seulement pour protèger le peuple ! Je n'ai pas à l'apprécier , loins de là !
Mais pourtant...Il m'intrigue... Il m'intrigue beaucoup, autant qu'il m'effray d'ailleur...

Non. Je n'ais pas à m'occuper de cela. Je dois garder à l'esprit ma mission : faire avancer le plus vite possible le chantier et mettre en sécurité tout le monde.

Je ne dois penser qu'a celà et uniquement cela !

* Thomas...qui êtes vous réelement...? "